Qui dit fast fashion dit production rapide et fréquente de vêtements pas chers. De nombreuses marques misent actuellement sur cette technique afin de répondre à la demande effrénée de nouveautés.
Elles font tout leur maximum pour proposer de nouveaux vêtements et de nouvelles tendances presque toutes les semaines pour impressionner les clients et pour optimiser leur stratégie SEO. Mais la fast fashion ne présente-t-elle pas des défauts ? N’est-elle pas contradictoire à l’achat responsable ?

Le fonctionnement de la fast fashion

La fast fashion est surtout avantageuse pour les marques de vêtements. Elle permet de booster leurs ventes et d’augmenter rapidement leur chiffre d’affaires. Elle a surtout un impact important sur leurs stratégies SEO, puisqu’elle leur permet d’obtenir et de maintenir un bon positionnement sur les moteurs de recherche.

Malheureusement, la fast fashion encourage les consommateurs à consommer mal. Elle favorise la surconsommation de mode et elle ne permet pas de préserver l’environnement. En fait, la fast fashion est une industrie polluante qui demande beaucoup d’énergie, de ressources humaines et de matières premières pour fonctionner.
Elle est basée sur une production à bas coût, un rythme de production très rapide, des matières premières de faible qualité et des investissements publicitaires massifs.
Plus précisément, elle nécessite l’intervention de plusieurs ouvriers du textile.Et elle s’inspire des nouvelles tendances repérées dans les défilés, sur les célébrités ou dans la rue pour permettre aux marques de proposer de nouvelles collections au moins deux fois par mois.

Enfin, pour liquider la surproduction, les marques de fast fashion lancent beaucoup de publicités permettant de susciter le désir et d’attirer davantage de clients.

L’impact négatif de la fast fashion sur la planète et sur les hommes

En outre, l’impact négatif de la fast fashion sur la planète et sur les hommes sont incommensurables. Tout d’abord, elle a pour contrepartie une pollution massive des sols, puisqu’elle requiert la culture de matière très gourmande en eau telle que le coton ainsi que la multiplication des pesticides et OGM afin d’intensifier cette culture.

La fast fashion privilégie aussi l’utilisation de matières non-renouvelables du genre polyester, acrylique, élasthanne et nylon. Puis, il ne faut pas oublier son coût social, vu que sa production s’effectue généralement dans des pays où les minima sociaux ne sont pas respectés.
Les ouvriers hommes et femmes du textile employés par les marques de fast fashion connaissent fréquemment des problèmes du genre : absence de contrat, très faible rémunération, horaires de journées prolongées, lieux de travail insalubres, …